Visite du Musée des arts et métiers par la filière « systèmes numériques »
Le musée regroupe un grand nombre d’inventions et d’œuvres issues de la Révolution industrielle et de ses avancées technologiques. A l’origine, c’était une église (Saint-Martin-des-Champs). Elle a été transformée en musée en 1794.
Notre visite guidée a commencé par le pendule de Foucault (1851), impressionnante découverte qui apporte la preuve de la rotation de la Terre, remettant en cause les théories de l’époque. Il fonctionne de la manière suivante : une boule est accrochée à un fil fixé à environ 25 m de hauteur et il faut environ 36 heures à la boule pour faire le tour de la table au-dessus de laquelle elle est fixée. Cette boule fait tomber progressivement les petits plombs posés tout autour de cette table.
Juste à côté, il y avait une machine à vapeur, son fonctionnement est simple. On met de l’eau dans la chaudière, la pression de la vapeur ainsi obtenue entraîne le moteur : énorme avancée pour le confort des ouvriers de l’époque.
Ensuite, nous avons vu le premier engin volant de Clément Ader qui avait décollé à plus de 30 cm pendant plusieurs minutes, un exploit en cette fin d’année 1890, même si on ne pouvait pas encore contrôler sa trajectoire.
En 1897, à Versailles, le vol d’essai devant l’armée française de l’avion III (Aquilon) a échoué à cause d’une météo très mauvaise. Conséquence, plus de financement de recherches pour Clément Ader qui arrête définitivement ses travaux sur l’aviation.

Par la suite, nous avons découvert un immense métier à tisser révolutionnaire pour l’époque, car il fut en partie automatisé et son créateur a inventé le système binaire sans le savoir. En effet le tissage du jacquard est basé sur un principe de carte qui envoie des signaux (1 ou 0) pour dessiner un motif.
Après, nous avons vu une magnifique œuvre d’art exceptionnelle qui représente un lion et un serpent intégralement réalisés en verre. René Lambourg a consacré 30 ans à la réalisation de cette œuvre (8 années pleines). Achevée en 1844, l’œuvre fut présentée à l’exposition universelle de Paris mais René Lambourg ne remporta pas le prix.

Impossible de faire la liste de tout ce qui est visible dans ce musée. Cela va de la première calculatrice aux systèmes de télégraphie, aux caméras créées par Léon Bouly.
Un musée très intéressant et immense qui mériterait plusieurs jours de visite.